Les humeurs de Fabien

Note : 4/5
ISBN : 2253152854

Voici une biographie romancée de Marilyn Monroe, ou plutôt de Norma Jeane Baker. C’est vraiment à la personne (Norma Jeane) et non au personnage (Marilyn) que s’attache l’auteur, ce qui nous nous rend Norma Jeane plus humaine et plus acessible que l’idole indéboulonnable.

Depuis son enfance difficile avec une mère pour le moins dérangée et un père inconnu, jusqu’au mystère de sa mort, tout est balayé et décortiqué. Le parti pris « romancé » de la biographie n’est bien sur pas à oublier, mais il permet une certaine liberté dans la narration.

Ce livre m’a donné envie d’en savoir plus sur Norma Jeane Baker. A lire …

Note : 1/5
ISBN : 2277214752

Je suis tombé sur ce livre un peu par hasard : j’avais besoin d’un livre, je suis passé devant la bibliothèque en me disant : « que vais-je pouvoir lire? », et je tombe sur ce livre que je n’avais pas ouvert depuis au moins 15 ans.

Je comprends maintenant pourquoi je ne l’avais pas ouvert depuis tout ce temps. L’action se passe au milieu de différents types d’extra-terrestres, et l’auteur s’amuse beaucoup (mais le lecteur beaucoup moins) à nous noyer dans un maelström de  noms imprononçables (exemple, les extra-terrestres Knnn).

J’ai tellement peu accroché, que je suis passé en mode de lecture ultra-rapide ; j’ai même sauté une cinquantaine de pages pour ne lire que les 10 dernières.

Je vais enchaîner sur un autre livre du même auteur (que je n’ai pas lu non plus depuis une éternité) pour voir si c’est l’auteur qui me fait ça, ou ce livre en particulier.

A éviter

Note : 4,5/5
ISBN : 2070375161

Non, je n’ai pas lu trois livres en un jour … Je rattrape juste mon retard.

Que n’a t’on pas dit à propos de ce livre … Ce court roman est un classique. Geeorge Orwell nous y décrit une ferme, en Angleterre, où les animaux se révoltent contre leur maître humain et prennent le pouvoir. (more…)

Note : 3,5/5
ISBN : 2277217824

Pour ceux qui ne connaissent pas, Robert Heinlein, c’est un écrivain classique de l’âge d’or de la SF. Et nous avons ici un classique du genre : une SF discrète, qui reste au service du roman, et qui sait se faire oublier.

Je n’ai pas mis 4 car j’ai trouvé trop de points communs entre « Vendredi » et « Le ravin des ténèbres » du même auteur : une héroïne féminine, écrit par un homme qui n’a pas l’air de trop s’y connaîte en psychologie féminine, une sexualité un peu trop présente.

A lire

Note : 2/5
ISBN : 2290317985

Deux, ça peut paraître un peu dur, mais tout autre auteur que Silverberg aurait un trois; Silverberg nous avait habitué à de très bon romans comme toute la série de Majipoor.

Le roman se situe sur une cinquantaine d’années, et sur ces cinquante ans, il ne se passe pas grand chose. Et la fin tombe complètement à plat ; sans compter qu’elle s’inspire honteusement de la fin d’un grand classique de la SF.

Bref, un Silverberg à éviter ; en revanche, si jamais vous avez l’occasion de lire d’autres Silverberg, n’hésitez pas, ce sont généralement des oeuvres de qualité.

Note : 5/5
ISBN : 2221109740

Oui, deux articles « lectures » à la suite l’un de l’autre … C’est juste que je suis à la bourre.

Connaissez-vous le ‘locked-in syndrom’ ? C’est un état neurologique où le patient est éveillé et totalement conscient, voit tout, entend tout mais ne peut plus ni bouger ni parler en raison d’une paralysie complète exceptée le mouvement des paupières (Wikipedia).

Ce livre a été écrit par Jean-Dominique Bauby, lui même atteint de ce LIS suite à un accident vasculaire cérébral. Il a dicté ce livre lettre à lettre.

Au délà d’un témoignage poignant, ce petit livre est une réflexion a posteriori sur tous les plaisirs de la vie quotidienne. A lire.

Note : 3/5
ISBN : 2266162268

Après GEB, il a fallu refroidir un peu les neurones. Rien de tel que ce petit roman rafraîchissant. Vous connaissez le « journal de Bridget Jones » ? Ben, c’est un peu le même principe.

Rebecca Bloomwood est une jeune femme qui se débat avec la névrose de la carte bleue : achats trop faciles, coups de coeurs toutes les cinq secondes.

Derrière son côté futile, une mini-réflexion sur notre société de consommation (dépensez, dépensez, je le veux, endettez-vous, endettez-vous, jusqu’au cou).

Sympa et sans prétention, pour un plaisir immédiat, sans prise de tête.

Note : 4/5
ISBN : 0465026567

Voilà déjà plusieurs jours que j’ai terminé ce livre, et je n’ai toujours pas écrit sur le blog. Il faut dire que parler de ce livre est une chose ardue…

J’avais entendu parler de ce livre quand j’étudiais l’intelligence artificielle. Il y a deux ans, j’ai acheté le livre (en même temps que mon petit second naissais) mais j’attendais que l’ambiance familiale se calme un peu avant de me plonger dans cette oeuvre.

Ce livre est un essai, sur l’auto-référence, l’intelligence artificielle et la conscience. Les noms du titre ne fournissent qu’un pretexte à ces sujets; Gödel par son théorème sur les métamathématiques qui utilise les mathématiques, Escher avec ses dessins impossibles tels que celui présenté ci-contre, et Bach, dont les oeuvres peuvent s’interpréter à plusieurs niveaux différents.

Chaque chapitre est précédé d’un dialogue entre Archille et la tortue (allusion au paradoxe de Zénon d’Elée démontrant l’impossibilité du mouvement), et d’autre personnages.

Certains aspects sont parfois ardus (notamment les passages mathématiques), mais les concepts abordés sont formidablement intéressants.

Dans ce livre, il n’y a aucune coïncidence, aucun hasard ; il suffit de voir comme le sous-titre répond au titre. Alors pourquoi les initiales du titre (GEBEGB) forment-elles un accord de mi mineur (à moins que ce ne soit de mi bémol majeur) ?

Note : 4/5
ISBN : 0345422554

Voici le dernier livre (en ma possession) de la saga Belgariade-Mallorée. Après les mémoires de Belgarath, qui nous éclairent sur quelques points des événements ayant eu lieu avant la naissance de Garion, c’est au tour de Polgara de nous faire découvrir le rôle qu’elle a pu avoir dans l’histoire du monde.

Loin d’être une redite de « Belgarath the Sorcerer », nous découvrons ici combien le monde que les Eddings ont construit est cohérent et complexe, et toujours plein d’humour.

A lire absolument, après les 5 tomes de la Belgariade, les 5 tomes de la Mallorée et « Belgarath the Sorcerer ».

Bon, ça m’a pris quelques mois, tout ça. Qu’est ce que je vais lire, maintenant ?

Note : 4/5
ISBN : 0345403959

Eh oui, encore du Eddings. Ce livre se place dans la série de la Belgariade et de la Mallorée. Voici donc Belgarath qui raconte les 7000 première années de sa vie. Tous les détails dont quelques bribes nous étaient fournies dans les 10 premiers volumes …

La naissance de Belgarath, sa rencontre avec Aldur, son organisation de la surveillance des descendants de Riva, … bref tout ça concentré en quelques (736) pages.

Pour résumer, donc, ça se passe avant le début de la Belgariade, mais c’est à lire après, pour apprécier tout le sel de ma Belgariade.

Excellent, à lire.