C’est le week-end ! Oui, mais si je ne mets pas réveil, vu que je ne suis pas encore calé avec l’horaire local, c’est un coup à se lever à 11h00. Bon, ben, réveil alors ! A 8h30.Au pieu à minuit. Réveil à 3h30, aussi en forme qu’après une bonne sieste. Même avec « Star Academy » version indienne (avec uniquement des chants en Hindi), il m’a fallu deux bonnes heures pour me rendormir. Du coup, le réveil à 8h30 a été un peu brutal. Sitôt le petit déj englouti (j’ai appris à l’occasion que les « French toasts », c’est du pain perdu) et la douche appréciée, ultime révision du plan de bataille : départ de l’hôtel à pied, direction MG Road (Mahatma Gandhi Road), shopping, et retour.
Je pars donc, à pied. Il fait chaud…
Pour ceux qui se demandent où est Bangalore, voici les coordonnées de la ville : 11°58’N, 77°38E. Eh oui, 11°58N, c’est en plein entre le tropique du Cancer et l’équateur. En conséquence, la durée du jour y est à peu près constante, ainsi que la température (en gros, à Bangalore, ça tourne entre 20°C et 30°C). Heureusement, Bangalore est en altitude, ce qui diminue la température. En revanche, nous sommes dans la période chaude de l’année !
Une heure plus tard, sans erreur de parcours, je suis à l’entrée du Lido Mall, juste à côté de l’entrée de MG Road. Déception : ce « mall » n’a qu’une dizaine de boutiques, sans aucun intérêt. Je m’engage dans MG Road.
Les Européens se repèrent facilement, et je ne tarde pas à me faire alpaguer par un rabateur de boutique. « No thank you ». Il insiste, je l’ignore, il s’en va. Quelques centaines de mètres plus loin, un Indien m’aborde pour me dire que MG Road est fermé plus loin à cause de réunions politiques. Le gars en question est conducteur de « rickshaw » et se propose, moyennant la somme de 20 roupies (30 centimes) de m’emmener dans quelques boutiques avant de me lacher à l’autre bout de MG Road.
Rickshaw ? C’est ça :
En gros, c’est une mobylette (2 temps) avec deux roues à l’arrière. Ca fait du bruit, c’est pas confortable, mais se faufile partout et c’est pas cher.
Bon, vous aller me dire : ton truc, ça sent l’arnaque : le gars va t’emmer dans les boutiques où i lva toucher un pourcentage sur ce que j’achète (éventuellement). C’est vrai, mais en même temps, si ca peut m’éviter de tourner partout dans Bangalore pour trouver ce que je veux … Allez, c’est parti pour le tour des boutiques. Il est environ 14h quand mon rickshaw me lâche : l’entée de MG Road, c’est la prochaine à droite.
Let’s go. Mais ce n’est pas MG Road, c’est une autre rue. Et comme le plan que j’ai sur moi est un impression « grosse mail » de Google Maps, je ne l’ai pas. Bon, aller, c’est partout pour l’aventure.
Je m’arrête dans un supermarché (enfin, une superette) pour voir ce que je peux trouver d’intéressant : j’en ressors avec un paquet de chips (« spicy, of course ») et une bouteille d’eau. Mon repas de midi m’aura coûté 30 roupies soit 50 centimes.
Je continue à m’enfoncer dans l’inconnu 😉
J’ai erré pendant deux bonnes heures, jusqu’à en avoir assez. J’ai alors chopé un rickshaw pour rentrer. Normalement, un rickshaw, c’est comme un taxi : y’a un compteur. Mais souvent, pour les Européens, les conducteurs oublient de les mettre et négocient un bon prix à l’arrivée. Je lache un « could you put the meter on, please », le gars fait la tronche, mais s’exécute. Une bonne demi-heure plus tard (et avec le somme faramineuse de 76 roupies, soit un peu plus de 1?, en moins), je suis de retour à l’hôtel.
Je profite de la piscine, je glandouille un peu, je cherche un restau où aller. Bon, je retente le même qu’hier.
Comme j’y suis allé un peu plus tard que le veille, y’a déjà un peu de monde. Je me mets un une table où je peux faire quelques observations ethno-gastronomiques. Comme je m’en doutais, les Indiens utilisent beaucoup les doigts pour manger, et le truc qu’ils m’ont apporté à la fin (eau chaude avec un demi citron dedans) est bien pour se rincer les doigts (comme j’avais fait hier, ouf).
Cette fois-ci, je prends un combo, c’est à dire un ensemble de plein de trucs servis ensemble dans un grand plat. Comme d’habitude, ça arrache, mais moins qu’hier. Soit je m’habitue, soit j’ai eu plus de chance. Cette fois-ci, je m’en tire pour 250 roupies (un peu moins de 4?), en ayant largement bien mangé.
Demain, c’est encore le week-end ! Je vais faire plus de visite et moins de shopping.