Allez, hop, création d’une nouvelle catégorie : la catégorie whisky. Je vais donc commencer par un premier article décrivant ma rencontre progressive avec ce divin nectar.
Tout a commencé au cours de l’été 1991. Avec quelques copains, on est parti une semaine en Irlande. Là, j’ai découvert pour la première fois que l’on pouvait très bien boire du whisky sans soda ni jus de fruit; j’ai bien sûr consommé du local, à savoir du Jameson (essentiellement). Les whiskies goûtés jusque-là m’avaient plutôt donné envie de les noyer; le Jameson, sans me transporter, m’a donné envie de goûter au whisky.
Quelques années plus tard, je me suis offert une bouteille de Laphroaig. Pourquoi ? J’en avais entendu beaucoup de bien. J’avoue avoir reçu un choc en goûtant cette bouteille. Pas un coup de foudre, mais un choc culturel : je ne savais pas, je n’imaginais pas qu’un whisky puisse avoir ce goût (j’ai récemment entendu un importateur dire de ce type de whisky que c’est ‘un bâton de réglisse trempé dans de l’eau de mer’).
Enfin, plus tard, ma femme m’a offert une bouteille de Redbreast (pure pot still irlandais); ce fut la révélation : une douceur, une onctuosité, un parfum de vanille et de caramel. Ce fut le coup de foudre.
Depuis cette époque, qui remonte à six ans, j’ai toujours au moins une bouteille de bon whisky dans le bar.