8 février 2012

Comment faire son kambutcha ?

Category: Alimentation — Fabien @ 17:53

Le kambutcha, c’est une boisson fermentée à base de thé, originaire d’Asie, et que l’on peut consommer pour le plaisir et/ou pour ses vertus. Le principe est assez simple : on abandonne du thé sucré à une symbiose de levures et de bactéries, qui va se nourrir du sucre pour produire de l’alcool puis de l’acide, plus d’autres produits sympathiques pour la santé et le goût, le tout pendant 7 à 10 jours).

Personnellement, je n’aime pas le thé, mais au final, on retrouve plus une boisson dont le goût rappelle celui du cidre.

Pour démarrer une tournée de kambutcha, il faut :

  • un « champignon » de kambutcha (l’équivalent de la mère du vinaigre)
  • un verre de kambutcha pour acidifier la préparation initiale et éviter que les moisissures n’envahissent notre préparation (oui, on veut faire un bouillon de culture, mais avec des ferments/bactéries choisis)
  • du thé (vert ou noir, mais pas rouge) (
  • de l’eau
  • du sucre (70g par litre d’eau)

Commencer par faire du thé avec l’eau, le sucre et le thé, et laisser refroidir jusqu’à 30° (ou moins).

Mettre le thé dans un récipient, qui doit avoir les caractéristiques suivantes :

  1. Ne pas être métallique
  2. Avoir une grande ouverture

Ajouter au thé le verre de kambutcha, ajouter le champignon, recouvrir la jatte d’un tissu (le kambutcha doit pouvoir respirer,  mais doit être protégé des poussières et des insectes).

Laisser entre une semaine et 10 jours dans un endroit raisonnablement chaud (entre 20 et 30°c).

Se laver les mains, enlever le champignon (une nouvelle couche a dû se former en surface), filtrer, embouteiller, et recommencer.

Le filtrage est nécessaire car des dépôts se forment lors de la fermentation.

Une fois embouteillé, le kambutcha peut se garder au moins 6 mois. Si la bouteille est conservée à température ambiante, une seconde fermentation se met en place et la boisson se gazéifie.

Un commentaire

  1. Faut pas mourir idiot, je veux bien goûter. Mais de là à le faire moi même sans dégustation de référence… À essayer chez des spécialistes donc.

    Commentaire by Emmanuel DESVIGNE — 19 février 2012 @ 22:22

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